Pourquoi les raquettes de ping-pong sont rouge et noir ?
À l'origine, les raquettes de ping-pong n’étaient pas forcément bicolores. Au fil des années, le sport a connu des cycles dans lesquels les joueurs offensifs étaient assurés de gagner, d’autres où les joueurs défensifs remportaient tout.
Pour apporter plus d’équilibre, les règles ont changé. Ainsi, les raquettes sont recouvertes de deux revêtements différents : une face rouge pour l’attaque, l’autre (noire) pour la défense.
Pourquoi ces couleurs ? Parce qu’elles sont suffisamment marquées pour qu’un joueur identifie la bonne face en un clin d’œil.
Début 2021, la Fédération Internationale de Tennis de Table a décidé de proposer de nouvelles couleurs, plus flashy. La couleur noire reste obligatoire sur une face pour que les joueurs atteints de daltonismes ne soient pas lésés. Sur l’autre face, les raquettes peuvent toujours porter du rouge. Le bleu, le vert, le rose et le violet sont les nouvelles couleurs autorisées par la fédération.
Les règles aussi changent
Comme le matériel, les règles du ping-pong ont beaucoup évolué au cours de l’Histoire. Le premier changement majeur intervient en 1948 avec la mise en place de la règle d’accélération.
Comme son nom l’indique, cette règle permet d’accélérer le cours du jeu. Jusqu’alors, les matchs de ping-pong pouvaient durer des heures (entre deux joueurs très défensifs par exemple). Pour éviter les retards de programmation (ou de s’endormir), la Fédération Internationale a donc choisi de favoriser la prise de risques. La règle d’accélération est ainsi définie :
Si une manche dure plus de dix minutes de jeu effectif et qu'un total de 18 points ou plus (c'est-à-dire qu'à 9-9 ou 10-8) n'a pas été marqués alors on applique la règle suivante : chacun sert alors à son tour, et le relanceur gagne le point s'il remet treize fois de manière régulière la balle sur la table.
En 1990, la Fédération met fin à la règle du “Touch” consistant à donner un point à l’adversaire si le joueur touche sa balle alors qu’elle n’avait pas touché la table.
En 2001, le règlement du ping-pong connaît l’un de ses plus gros chamboulements. Pour rendre les matchs plus dynamiques, les manches ne comptent plus que 11 points, contre 21 auparavant.
Enfin, en 2003, la Fédération interdit aux joueurs de masquer la balle au service. Une décision faisant suite à un niveau de technicité tel que certains joueurs pliaient un match principalement grâce à leur service.